La maison de la source
Auteurs   FRAIN Irène (Auteur)
Edition  Fayard , 2000
Collation   381 p.
Format   24 cm
ISBN   2-213-60389-8
Langue d'édition   français
Sujets   Roman
Autobiographie
Enfance
Bretagne (France)
Jardins -- Aspect symbolique
Souvenirs d'enfance
Catégories   Roman adulte
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Bibliothèque 1106627822410 R 844 FRA Adulte / Disponible
Résumé : C 'est une petite maison bretonne avec un jardin et un puits. Une source coule par en dessous. Ici a grandi la romancière du Nabab , la journaliste à grand souffle de Devi . Un jour de juin 1998, se retrouvant devant le minuscule domaine, elle a eu l'idée de ce livre. Elle dit ici son enfance, tout simplement. Non pour l'étalage narcissique des souvenirs, mais parce que, la maturité venue, la femme pouvait enfin rejoindre la petite fille, et saisir tout ce qui a fait d'elle ce qu'elle est. Un milieu modeste et aimant, où le père, maçon, et la mère, couturière, veulent pour leurs enfants une vie moins dure que la leur. Et les images qui marquent une enfance : la machine à coudre maternelle, les abords du puits interdits, le chien abattu par un voisin... Irène Frain sait raconter les destinées extraordinaires, les drames de la passion, l'aventure. Nous lui découvrons ici un autre visage : intimiste, recueilli, serein dans la mémoire retrouvée.
Quatrième de couverture "Il y a des années, j''ai habité une maison avec un jardin et un puits. Un minuscule morceau de terre. Par en dessous courait une source. Longtemps je n'ai pu y retourner. La maison m'était interdite. A l'heure où j'ai quitté l'enfance, j'ai dû l'abandonner, elle aussi. Depuis, j'ai construit devant elle une barrière invisible. Jusqu'à cet après-midi d'un solstice d'été où j'ai compris que je ne serais sauvée qu'en ne me sauvant pas ; et qu'il fallait à tout prix que je regagne la rive ancienne du temps, là où était resté le secret, là où il palpitait, si vif, si violent. Alors j'ai répondu à la maison. Dès que je suis sortie de la venelle, j'ai été habitée par le désir de reprendre le monde à sa source, de recommencer à l'écouter. Et ce qu'il me disait, de le raconter." Dans cette Bretagne des années cinquante, on jardine son esprit comme son lopin de terre, les livres autant que les fleurs. On enterre les morts comme on travaille le tissu ou la pierre. Dans les règles de l'art. Voici le voyage de l'enfance.