Les premiers de leur siècle
Compl. Titre  roman
Auteurs   Bigot, Christophe (Auteur)
Edition  Editions de la Martinière : Paris , DL 2015
Collation   412 p. 1 vol.
Format   21 cm
indice Dewey   803
ISBN   978-2-7324-7009-2
Prix   20,90 EUR
Langue d'édition   français
Sujets   XXè sièclePeinture
histoire de l'art
Mémoires
Catégories   Roman adulte
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Bibliothèque 1127327822418 R BIGAdulte / Disponible
Résumé : En entrant sur le conseil de son oncle dans l'atelier d'Ingres, le jeune peintre allemand Henri Lehmann (1814-1882) a-t-il vendu son âme au diable ? Quand ce maître génial mais tyrannique prend la direction de l'Académie de France à Rome, Henri, subjugué, décide de l'y rejoindre. C'est là, dans les salons enchantés de la Villa Médicis, qu'une autre rencontre va bouleverser sa vie : celle de Marie d'Agoult et de Franz Liszt. Témoin fasciné de l'agonie de leurs célèbres amours, parrain dévoué du dernier rejeton du couple, bientôt homme à tout faire de la terrible comtesse, Lehmann sacrifie progressivement toutes ses ambitions personnelles et artistiques à la gloire des "premiers de leur siècle". A travers les mémoires de ce personnage spleenétique devenu un peintre académique raté et aigri, c'est toute une époque qui se trouve ressuscitée, avec ses grandeurs et ses bassesses, ses débats mystiques et ses ragots d'alcôve, ses querelles esthétiques et ses révolutions avortées. Sur sa route, Lehmann croise Delacroix, Sainte-Beuve, Chassériau ou encore Stendhal. Mais la vitalité de ces grands hommes confine au monstrueux, et en se rapprochant d'eux, Henri se laisse peu à peu dévorer. Ce roman, fresque intime du romantisme, est aussi une méditation lucide sur les difficultés à concilier exigence morale et génie. "Comment expliquer que ceux qui tiennent le premier rang parmi les hommes de leur temps se montrent si souvent amis ingrats, amants infidèles ou parents indignes ? Quels liens entretiennent, dans les cuisines enterrées de la création, l'aspiration au beau idéal et les passions les plus tristes, les penchants les plus égoïstes, les appétits les plus vulgaires ? Faut-il croire que les forces nécessaires à la fabrication d'un chef-d'oeuvre suffisent à assécher le coeur et à ruiner le bon sens utile à une conduite décente dans les rapports privés ?"